Je serai disponible, à la Cambre, ce mardi 28.10 de 14.30 à 17.00.
4e étage, bureau CRAC
28/10/2008
HTC / U28 + Option
Vendredi 14.11.2008
Séminaire extraordinaire
de 10.00 à 12.00.
HTC reçoit Jacques Lucan
Nous reviendrons avec lui sur la parution en 1990 du premier ouvrage à caractère monographique publié sur OMA - Rem Koolhaas.
Jacques Lucan, OMA - Rem Koolhaas. Pour une culture de la congestion, Electa Moniteur, coll. Documents d'architecture, Paris, 1990.
Séminaire incontournable!
Plus d'informations suivront.
24/10/2008
Infos techniques pour les films
Format PAL
720 x 576 (c'est le nombre de pixels !)
25 images/seconde
en .AVI ou .MOV (sur Macintosh)
Codec :
de préférence MPEG-2 (c'est le format des DVD vidéo)
Surtout pas de DivX, de Xvid ou de MP4...
Softwares :
Adobe Premiere sur PC
iMovie ou FinalCut sur Mac
A vos bancs de montage!
Bon travail et faites nous de petites perles...
720 x 576 (c'est le nombre de pixels !)
25 images/seconde
en .AVI ou .MOV (sur Macintosh)
Codec :
de préférence MPEG-2 (c'est le format des DVD vidéo)
Surtout pas de DivX, de Xvid ou de MP4...
Softwares :
Adobe Premiere sur PC
iMovie ou FinalCut sur Mac
A vos bancs de montage!
Bon travail et faites nous de petites perles...
Atelier HTC: Jun Aoki
Roels Christine
Sujet de recherche:
« Jun Aoki et Associés » est un bureau d’architecture japonais établi depuis 1991, fort d’une soixantaine de projets à son actif. L’architecte, membre principal, bénéficie en outre d’une reconnaissance grandissante sortant peu à peu des frontières du pays du Soleil Levant.
Au sein de cette présente recherche, une sélection s’est établie sur certaines de ses œuvres, afin de partir à la rencontre de l’architecture quand elle est abordée sous l’angle de la communication. Références aux années 1970 par documents de diverse nature serviront encore de guides, car autant de conceptions autour de la dimension culturelle de l’architecture, telles que l’ornement ou la ruine et la réécriture de fondamentaux de l’espace, tels que le volume ou la surface, qu’interroge Jun Aoki, ont certes animé le XXe siècle de l’Architecture – considération intégrée à la recherche – mais l’hypothèse qu’elles se firent point d’orgue des débats de la décennie 1970 se montre encore plus pressante.
Projets :
Trois maisons individuelles : i, G, Y (2001-2002-2004)
Deux bâtiments publics : Aomori Museum, Underground crossing Body ( 2006-1994)
Deux installations artistiques : U-bis, Daiwa Pharmacy (2002-2004)
Deux magasins pour Louis Vuitton : Louis Vuitton Nagoya, Louis Vuitton Omotesando (1999-2002)
Sujet de recherche:
« Jun Aoki et Associés » est un bureau d’architecture japonais établi depuis 1991, fort d’une soixantaine de projets à son actif. L’architecte, membre principal, bénéficie en outre d’une reconnaissance grandissante sortant peu à peu des frontières du pays du Soleil Levant.
Au sein de cette présente recherche, une sélection s’est établie sur certaines de ses œuvres, afin de partir à la rencontre de l’architecture quand elle est abordée sous l’angle de la communication. Références aux années 1970 par documents de diverse nature serviront encore de guides, car autant de conceptions autour de la dimension culturelle de l’architecture, telles que l’ornement ou la ruine et la réécriture de fondamentaux de l’espace, tels que le volume ou la surface, qu’interroge Jun Aoki, ont certes animé le XXe siècle de l’Architecture – considération intégrée à la recherche – mais l’hypothèse qu’elles se firent point d’orgue des débats de la décennie 1970 se montre encore plus pressante.
Projets :
Trois maisons individuelles : i, G, Y (2001-2002-2004)
Deux bâtiments publics : Aomori Museum, Underground crossing Body ( 2006-1994)
Deux installations artistiques : U-bis, Daiwa Pharmacy (2002-2004)
Deux magasins pour Louis Vuitton : Louis Vuitton Nagoya, Louis Vuitton Omotesando (1999-2002)
Option HTC: Le stade de Pekin
Roels Christine
Abstract écrit le 02/10/2008
« Le nid d’oiseau …d’un canard ? »
L’été sauvage, entre courts éclats de lumière solaire et longues pénombres nuageuses nous maintenait dans notre foyer. Sur la table basse, un banal journal gardait les noms de quelques dirigeants de ce monde refusant d’assister aux festivités d’ouverture en Chine. La télévision voulut nous apporter du rêve : le jeune chinois ayant traversé en pousse-pousse le plus grand pays d’Orient pour permettre à sa grand-mère d’assister aux épreuves de badminton ; l’Homme ayant repoussé un peu plus loin les limites du développement technologique et de l’éducation physique pour battre tous les records de natation. Nos yeux, et ceux de la planète toute entière, étaient rivés sur ce lieu d’événement, doté d’un joyau architectural plus scintillant, que le « cube d’eau » ou le « circuit imprimé », sous les projecteurs des médias, le « nid d’oiseau ».
Qui se rappellerait encore facilement des mascottes dessinées pour représenter les cinq continents lors des Jeux Olympiques 2008? Et qui oserait prétendre ne pas visualiser, au moins en une image, le fameux stade olympique de Pékin? L’un des grands gagnants de ce fastueux concours fut aussi un édifice, ou plus particulièrement, son usage de la métaphore.
Victoire éphémère, en proposer une analyse étayée par des écrits d’une époque pas si lointaine la raccrocherait au fil de l’histoire contemporaine d’architecture. Aux alentours des années septante, des auteurs comme Diana Agrest, Charles Jencks, Heinrich Klotz ou Robert Venturi, par exemple, évoquaient déjà la valeur communicative de l’architecture, sa dimension souvent mondiale, la place de la métaphore…Derrière la notion de rupture avec le Modernisme, une nouvelle définition de la pratique architecturale se construisait face à de nouvelles règles du jeu posées par la société, une liberté de moyens et une multiplicité acceptée d’expression. Par des allers et retours entre critiques à caractère théorique, choisies pour être représentatives mais non dans un but exhaustif, et critiques actuelles relevant les points de réflexion liables au projet de stade olympique du bureau Herzog & De Meuron, supportés par une analyse de cet objet architectural, cet exercice d’interprétation pourrait apporter de nouveaux éléments d’intérêt sur des questions d’architecture qui sont apparues au grand jour à un moment, après avoir mûri grâce à leurs racines, pour être récoltées...
Abstract écrit le 02/10/2008
« Le nid d’oiseau …d’un canard ? »
L’été sauvage, entre courts éclats de lumière solaire et longues pénombres nuageuses nous maintenait dans notre foyer. Sur la table basse, un banal journal gardait les noms de quelques dirigeants de ce monde refusant d’assister aux festivités d’ouverture en Chine. La télévision voulut nous apporter du rêve : le jeune chinois ayant traversé en pousse-pousse le plus grand pays d’Orient pour permettre à sa grand-mère d’assister aux épreuves de badminton ; l’Homme ayant repoussé un peu plus loin les limites du développement technologique et de l’éducation physique pour battre tous les records de natation. Nos yeux, et ceux de la planète toute entière, étaient rivés sur ce lieu d’événement, doté d’un joyau architectural plus scintillant, que le « cube d’eau » ou le « circuit imprimé », sous les projecteurs des médias, le « nid d’oiseau ».
Qui se rappellerait encore facilement des mascottes dessinées pour représenter les cinq continents lors des Jeux Olympiques 2008? Et qui oserait prétendre ne pas visualiser, au moins en une image, le fameux stade olympique de Pékin? L’un des grands gagnants de ce fastueux concours fut aussi un édifice, ou plus particulièrement, son usage de la métaphore.
Victoire éphémère, en proposer une analyse étayée par des écrits d’une époque pas si lointaine la raccrocherait au fil de l’histoire contemporaine d’architecture. Aux alentours des années septante, des auteurs comme Diana Agrest, Charles Jencks, Heinrich Klotz ou Robert Venturi, par exemple, évoquaient déjà la valeur communicative de l’architecture, sa dimension souvent mondiale, la place de la métaphore…Derrière la notion de rupture avec le Modernisme, une nouvelle définition de la pratique architecturale se construisait face à de nouvelles règles du jeu posées par la société, une liberté de moyens et une multiplicité acceptée d’expression. Par des allers et retours entre critiques à caractère théorique, choisies pour être représentatives mais non dans un but exhaustif, et critiques actuelles relevant les points de réflexion liables au projet de stade olympique du bureau Herzog & De Meuron, supportés par une analyse de cet objet architectural, cet exercice d’interprétation pourrait apporter de nouveaux éléments d’intérêt sur des questions d’architecture qui sont apparues au grand jour à un moment, après avoir mûri grâce à leurs racines, pour être récoltées...
22/10/2008
21/10/2008
HTC / Option - Séminaire - Article
Rappel :
Dépôt (impératif) de l'ébauche d'article pour le jeudi 6 novembre 2008, 14h00.
Soit minimum 10.000 à 15.000 signes
+ Bibliographie (exhaustive)
+ Illustrations éventuelles
(Entre-temps, les abstracts oubliés sont toujours les bienvenus)
Bon travail.
18/10/2008
Ressources
http://www.lille.archi.fr/ressources/10160/26/publi_chercheurs_lacth.pdf
J'ai trouvé ce sacré document, présentant les bibliographies des publications à l'actif de chaque membre de ce laboratoire, "Architecture-Conception-Territoire-Histoire".
Juste pour avoir un ensemble bibliographique sous la main, ou pour s'inspirer d'un titre...
C'est tout de même assez impressionnant.
J'ai trouvé ce sacré document, présentant les bibliographies des publications à l'actif de chaque membre de ce laboratoire, "Architecture-Conception-Territoire-Histoire".
Juste pour avoir un ensemble bibliographique sous la main, ou pour s'inspirer d'un titre...
C'est tout de même assez impressionnant.
14/10/2008
HTC / U28 - cette semaine
Présentation des états d'avancement de vos travaux.
Mercredi 15/10 à partir de 14h00
Vendredi 17/10 à partir de 10h00
La présence de tout le monde est bien entendu "vivement souhaitée" durant ces deux journées.
Bon travail.
deze lieve Lieven in Leuven
Petit rappel (intéressé) : conférence de Lieven de Cauter, ce jeudi à Leuven.
Je suis à la recherche d'un lift pour 2 (peut-être 3) personnes.
Si quelqu'un y va avec une voiture vide, peut-il me faire signe (> michael.ghyoot@gmail.com) ?
...Et si plein de gens sont motivés, ça vaut peut-être la peine de réserver la camionette - mais il ne faut plus trop traîner, alors.
Merci d'avance.
Je suis à la recherche d'un lift pour 2 (peut-être 3) personnes.
Si quelqu'un y va avec une voiture vide, peut-il me faire signe (> michael.ghyoot@gmail.com) ?
...Et si plein de gens sont motivés, ça vaut peut-être la peine de réserver la camionette - mais il ne faut plus trop traîner, alors.
Merci d'avance.
10/10/2008
VENISE - APPARTEMENTS
Après tergiversations, retournements de situation, 3 pas en avant et 10 en arrière...
J'ai pris les devants (enfin! me direz-vous)... Et nous ai réservé 4 appartements à Venise (de la place pour tout le monde).
L'un d'entre eux est réservé du 29/10 au 03/11,
Les 3 autres du 30/10 au 02/11.
Si d'aventure vous avez pris des initiatives de votre côté à ce sujet, faites-le-moi savoir au plus vite.
En vous souhaitant un bon WE.
Bon travail.
08/10/2008
fallait un copyright...
http://htcexperiments.wordpress.com/
... HorTenCe 2... néanmoins intéressant...
... HorTenCe 2... néanmoins intéressant...
07/10/2008
Hé, moi je ne savais pas...
RUPTURES ET HERITAGES (les années 70)
La création contemporaine sera au cœur de la Saison culturelle européenne organisée à l’occasion de la Présidence française du Conseil européen, du 1er juillet au 31 décembre 2008. En Belgique, l’art contemporain sera mis à l’honneur au cours de nombreuses manifestations, expositions, conférences, films, rencontres avec artistes, opérateurs culturels et collectionneurs. Aux Musées Royaux des Beaux Arts, au cœur de Bruxelles, l’exposition « Ruptures et Héritages (les années 70) » rendra hommage à une génération d’artistes français des années 70. Leur travail fondateur et leur nouvelle manière de penser l’art restent toujours d’actualité trente ans plus tard. Seront présentées des œuvres de Christian Boltanski, Daniel Buren, André Cadere, Jean Le Gac, Annette Messager, François Morellet, Anne et Patrick Poirier, Claude Rutault, Sarkis, Niele Toroni, Bernar Venet et Claude Viallat.
Commissariat : Anne-Laure Chamboissier et Bernard Marcelis
Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique
Musée Art ancien et Art moderne
Lieu de rendez-vous : Rue de la Régence 3, 1000 Bruxelles
Dates 3.10.08 - 18.01.09
La création contemporaine sera au cœur de la Saison culturelle européenne organisée à l’occasion de la Présidence française du Conseil européen, du 1er juillet au 31 décembre 2008. En Belgique, l’art contemporain sera mis à l’honneur au cours de nombreuses manifestations, expositions, conférences, films, rencontres avec artistes, opérateurs culturels et collectionneurs. Aux Musées Royaux des Beaux Arts, au cœur de Bruxelles, l’exposition « Ruptures et Héritages (les années 70) » rendra hommage à une génération d’artistes français des années 70. Leur travail fondateur et leur nouvelle manière de penser l’art restent toujours d’actualité trente ans plus tard. Seront présentées des œuvres de Christian Boltanski, Daniel Buren, André Cadere, Jean Le Gac, Annette Messager, François Morellet, Anne et Patrick Poirier, Claude Rutault, Sarkis, Niele Toroni, Bernar Venet et Claude Viallat.
Commissariat : Anne-Laure Chamboissier et Bernard Marcelis
Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique
Musée Art ancien et Art moderne
Lieu de rendez-vous : Rue de la Régence 3, 1000 Bruxelles
Dates 3.10.08 - 18.01.09
Un petit recueil d'images d'évènements, de personnalités et d'inconnus emblématiques de cette décennie où TOUT est arrivé... pour s'occuper encore un peu plus de nos moutons et jouer le jeu à fond...
Devrions nous songer à avoir un 'dress code' années '70 pour venir à l'atelier?
(histoire de s'y croire)
Unmodern Architecture
Contemporary Traditionalism In The Netherlands
Hans Ibelings
In the Netherlands, bastion of modernism, neomodernism, and supermodernism, contemporary traditionalism has been causing a stir since the 1990s. No fly-by-night trend is this. Throughout the country, years' worth of architectural and urban projects have been lined up by foreign designers such as Rob Krier, Adolfo Natalini, and Charles Vandenhove, and by Dutch practices such as Soeters Van Eldonk Ponec, Molenaar en Van Winden, and Scala. What unites these architects is their rejection of what Scala's Peter Drijver calls the "panting urge for innovation" possessed by most comtemporary architects. Instead of innovation, today's traditionalists tap into what is already there, drawing from the past and preferring means that have already proven their worth. In Hans Ibelings' Contemporary Traditionalism, the style is stripped of all populist and moralist arguments, and is analyzed from different angles: as an atypical Dutch phenomenon and an international movement, as a precursor of 70s and 80s postmodern thinking, as part of a traditionalist undercurrent reaching back at least a century, as an intellectual reaction to the limitations of modernism, and commercially, as a form of niche marketing for nostalgic imagery. By placing contemporary traditionalism in an international and historical perspective, Ibelings' answers the question of what contemporary traditionalism has to offer a 21st-century society.
Publisher: NAi Publishers
ISBN-10: 9056623524
Author: Hans Ibelings
Binding: Paperback
Pages: 144
Size: 120x200 mm
Hans Ibelings
In the Netherlands, bastion of modernism, neomodernism, and supermodernism, contemporary traditionalism has been causing a stir since the 1990s. No fly-by-night trend is this. Throughout the country, years' worth of architectural and urban projects have been lined up by foreign designers such as Rob Krier, Adolfo Natalini, and Charles Vandenhove, and by Dutch practices such as Soeters Van Eldonk Ponec, Molenaar en Van Winden, and Scala. What unites these architects is their rejection of what Scala's Peter Drijver calls the "panting urge for innovation" possessed by most comtemporary architects. Instead of innovation, today's traditionalists tap into what is already there, drawing from the past and preferring means that have already proven their worth. In Hans Ibelings' Contemporary Traditionalism, the style is stripped of all populist and moralist arguments, and is analyzed from different angles: as an atypical Dutch phenomenon and an international movement, as a precursor of 70s and 80s postmodern thinking, as part of a traditionalist undercurrent reaching back at least a century, as an intellectual reaction to the limitations of modernism, and commercially, as a form of niche marketing for nostalgic imagery. By placing contemporary traditionalism in an international and historical perspective, Ibelings' answers the question of what contemporary traditionalism has to offer a 21st-century society.
Publisher: NAi Publishers
ISBN-10: 9056623524
Author: Hans Ibelings
Binding: Paperback
Pages: 144
Size: 120x200 mm
Supermodernisme
L'Architecture à l'ère de la globalisation
L'importance de ce petit livre, d'une clarté exceptionnelle, est de résumer en 160 pages, à l'attention de tous les publics, les tenants et aboutissants de notre architecture occidentale depuis quelque 25 ans comme expression de la manière dont nous pensons nos sociétés. Il confronte ainsi trois phases dans le temps : le style international à la Gropius et Le Corbusier, dominant après-guerre, mais accusé à partir des années 80 d'avoir généré depuis 1945 une production anonyme, à grande échelle interchangeable, technocrate, visuellement pauvre, indifférente à la fois à l'homme et au contexte. Avec Venturi, Eisenman, Botta, Gehry, Boffil, Richard Meier, l'âge postmoderne s'est érigé ainsi en critique de la notion de progrès technologique au profit d'un retour à la mémoire, au symbole et à un accord plus respectueux de l'environnement. Cette critique de la modernité voit grandir une alliance entre architectes et philosophes (Derrida, Liotard, Deleuze, Baudrillard) soudés autour d'un credo dans le relativisme et l'équivalence, de plus en plus éloigné de la pratique quotidienne de la fonctionnalité et de la pertinence sociale. C'est ainsi que le déconstructivisme oeuvrant pour une libre expression de l'individu, débouche sur une personnalisation de l'architecture comme auto-expression artistique. Troisième temps : avec la fin des années 90, on voit naître un regain d'intérêt, encouragé par le goût minimaliste, en faveur du modernisme d'après-guerre. Stimulée par l'amélioration des technologies et des matériaux, cette tendance épurée se retrouve aussi bien dans les architectures très esthétiques de Tadao Ando, Wiel Arets, John Pawson que dans le dépouillement des boîtes en verre contemporaines à l'aspect très abstrait. L'auteur voit dans cette nouvelle abstraction l'expression d'une attitude inédite par rapport à l'architecture considérée désormais comme objet neutre, aux moyens formels limités. Chez Jean Nouvel, Dominique Perrault, Philippe Starck, Tayo Ito on ne trouve plus que légèreté et apparence, façades lisses, aspect monolithe. Tout concourt à la neutralité, à l'indéfini. Selon l'auteur, ce sentiment d'espace indéfini, sans limites, serait la résultante des effets de globalisation (mobilité, télécommunication planétaire, nouveaux médias) qui ont modifié notre perception du temps et de l'espace, en vertu de l'adage selon lequel un monde de plus en plus connu devient de moins en moins signifiant. Cette expérience de l'absence de signification de l'environnement bâti s'incarne dans le phénomène d'espace de passage - aéroports, hôtels, restaurants fast-food, centres commerciaux, supermarchés, aires de repos - espaces publics de consommation individuelle, à rebours de toute convivialité sociale comme l'était jadis la place de village, et qui sont devenus une culture de la périphérie, de l'autoroute et des parcs industriels. Des "non lieux" interchangeables d'un bout à l'autre de la planète, expression exacte de l'ère de la globalisation.
Hans Ibelings
Hazan (8 janvier 2003)
ISBN 978-2850258558
L'importance de ce petit livre, d'une clarté exceptionnelle, est de résumer en 160 pages, à l'attention de tous les publics, les tenants et aboutissants de notre architecture occidentale depuis quelque 25 ans comme expression de la manière dont nous pensons nos sociétés. Il confronte ainsi trois phases dans le temps : le style international à la Gropius et Le Corbusier, dominant après-guerre, mais accusé à partir des années 80 d'avoir généré depuis 1945 une production anonyme, à grande échelle interchangeable, technocrate, visuellement pauvre, indifférente à la fois à l'homme et au contexte. Avec Venturi, Eisenman, Botta, Gehry, Boffil, Richard Meier, l'âge postmoderne s'est érigé ainsi en critique de la notion de progrès technologique au profit d'un retour à la mémoire, au symbole et à un accord plus respectueux de l'environnement. Cette critique de la modernité voit grandir une alliance entre architectes et philosophes (Derrida, Liotard, Deleuze, Baudrillard) soudés autour d'un credo dans le relativisme et l'équivalence, de plus en plus éloigné de la pratique quotidienne de la fonctionnalité et de la pertinence sociale. C'est ainsi que le déconstructivisme oeuvrant pour une libre expression de l'individu, débouche sur une personnalisation de l'architecture comme auto-expression artistique. Troisième temps : avec la fin des années 90, on voit naître un regain d'intérêt, encouragé par le goût minimaliste, en faveur du modernisme d'après-guerre. Stimulée par l'amélioration des technologies et des matériaux, cette tendance épurée se retrouve aussi bien dans les architectures très esthétiques de Tadao Ando, Wiel Arets, John Pawson que dans le dépouillement des boîtes en verre contemporaines à l'aspect très abstrait. L'auteur voit dans cette nouvelle abstraction l'expression d'une attitude inédite par rapport à l'architecture considérée désormais comme objet neutre, aux moyens formels limités. Chez Jean Nouvel, Dominique Perrault, Philippe Starck, Tayo Ito on ne trouve plus que légèreté et apparence, façades lisses, aspect monolithe. Tout concourt à la neutralité, à l'indéfini. Selon l'auteur, ce sentiment d'espace indéfini, sans limites, serait la résultante des effets de globalisation (mobilité, télécommunication planétaire, nouveaux médias) qui ont modifié notre perception du temps et de l'espace, en vertu de l'adage selon lequel un monde de plus en plus connu devient de moins en moins signifiant. Cette expérience de l'absence de signification de l'environnement bâti s'incarne dans le phénomène d'espace de passage - aéroports, hôtels, restaurants fast-food, centres commerciaux, supermarchés, aires de repos - espaces publics de consommation individuelle, à rebours de toute convivialité sociale comme l'était jadis la place de village, et qui sont devenus une culture de la périphérie, de l'autoroute et des parcs industriels. Des "non lieux" interchangeables d'un bout à l'autre de la planète, expression exacte de l'ère de la globalisation.
Hans Ibelings
Hazan (8 janvier 2003)
ISBN 978-2850258558
Ce mercredi 08/10/2008 à 14.00h
Pour celles et ceux qui sont à la recherche de "pistes" et pour les autres également...
"DISCUSSIONS AUTOUR DE L'ARCHITECTURE SUPERPOST"
Mercredi 08/10/2008 à 14.00 - local U28 :
Présentation par Mademoiselle Elise Bandin de sa recherche sur l'architecture contemporaine (menée dans le cadre de son TFE).
E. Bandin nous propose une lecture de l'architecture "actuelle" à la lumière des acquis du postmodernisme (très seventies) et du supermodernisme (de H. Ibelings).
A ne pas manquer!
"DISCUSSIONS AUTOUR DE L'ARCHITECTURE SUPERPOST"
Mercredi 08/10/2008 à 14.00 - local U28 :
Présentation par Mademoiselle Elise Bandin de sa recherche sur l'architecture contemporaine (menée dans le cadre de son TFE).
E. Bandin nous propose une lecture de l'architecture "actuelle" à la lumière des acquis du postmodernisme (très seventies) et du supermodernisme (de H. Ibelings).
A ne pas manquer!
Who’s afraid of Niketown?
Nike-Urbanism, Branding and the City of Tomorrow
Friedrich von Borries
A book about Nike’s urban marketing strategies and how they alter the city.
Who’s afraid of Niketown? illustrates the way Nike is transforming urban space into a new brand city. In his persuasive analyses, Friedrich von Borries is able to demonstrate this process with astonishing concreteness. He proceeds not just analytically, but also undertakes speculative excursions into the future. Precisely this approach endows his detailed investigations of contemporary marketing strategies with their forcefulness.
By looking at Nike’s strategies of urban interventions, this publication investigates the role that branding and marketing strategies will have on the city of the future as well as the responsibilities architects will have in the future. Nike, who has always embodied the avant-garde of marketing, has developed new marketing strategies during the last years, which focus on the temporary transformation of urban space into brand-specific sites of experience and seek to exploit local sub-cultures.
Niketown is not only the name of 19 Flagship Stores located in different cities around the world but it is also a synonym for a new kind of urbanism. This 'Nike-urbanism' encompasses the temporary occupation of urban space and signals Nike’s protest against the functionalized city of modernity and, in addition, it constitutes an alternative plan for today’ cities. According to the brand-strategic objective Niketown is a new kind of city: free, daring and eventful.
ISBN 978-90-5973-014-4
language: English
paperback | 104 pp | 18.5 x 15
episode publishers
Marconistraat 52
3029 AK Rotterdam
The Netherlands
t +31-(0)10-4253 000
f +31-(0)82-2222 717
www.episode-publishers.nl
Friedrich von Borries
A book about Nike’s urban marketing strategies and how they alter the city.
Who’s afraid of Niketown? illustrates the way Nike is transforming urban space into a new brand city. In his persuasive analyses, Friedrich von Borries is able to demonstrate this process with astonishing concreteness. He proceeds not just analytically, but also undertakes speculative excursions into the future. Precisely this approach endows his detailed investigations of contemporary marketing strategies with their forcefulness.
By looking at Nike’s strategies of urban interventions, this publication investigates the role that branding and marketing strategies will have on the city of the future as well as the responsibilities architects will have in the future. Nike, who has always embodied the avant-garde of marketing, has developed new marketing strategies during the last years, which focus on the temporary transformation of urban space into brand-specific sites of experience and seek to exploit local sub-cultures.
Niketown is not only the name of 19 Flagship Stores located in different cities around the world but it is also a synonym for a new kind of urbanism. This 'Nike-urbanism' encompasses the temporary occupation of urban space and signals Nike’s protest against the functionalized city of modernity and, in addition, it constitutes an alternative plan for today’ cities. According to the brand-strategic objective Niketown is a new kind of city: free, daring and eventful.
ISBN 978-90-5973-014-4
language: English
paperback | 104 pp | 18.5 x 15
episode publishers
Marconistraat 52
3029 AK Rotterdam
The Netherlands
t +31-(0)10-4253 000
f +31-(0)82-2222 717
www.episode-publishers.nl
05/10/2008
Pour préparer ses voyages
http://archiguide.free.fr/VL/Ita/venise.htm
Un site qui a pour objectif de constituer une liste d'adresses d'oeuvres architecturales par ville.
Notre voyage à Gand nous a démontré que cela pouvait être bien utile.
Le lien ci-dessus, c'est pour Venise...A compléter avec d'autres repérages.
Un site qui a pour objectif de constituer une liste d'adresses d'oeuvres architecturales par ville.
Notre voyage à Gand nous a démontré que cela pouvait être bien utile.
Le lien ci-dessus, c'est pour Venise...A compléter avec d'autres repérages.
04/10/2008
Pour l'inspiration
Un graphiste et typographe "pas mauvais", qui n'est pas sans rappeler les années 1970...
-> Herbert Lubalin <-
-> Herbert Lubalin <-
02/10/2008
Rien à voir...
Bon, jouons cartes sur table...
Voilà à quoi je passe mes nuits :
http://img.rock-hosting.com/img/m31fullhoq.jpg
Même pas honte !
Voilà à quoi je passe mes nuits :
http://img.rock-hosting.com/img/m31fullhoq.jpg
Même pas honte !
Gent
Les adresses de la liste plus ou moins énnoncée cet après-midi:
maison des jeunes JOC youth centre 2007 S. Beel / L. Achtergael / M. Desvigne (paysage landscape) Opgeëistenlaan 455
palais de Justice courthouse 2007 S. Beel / L. Achtergael / M. Desvigne (paysage landscape) Opgeëistenlaan 401
bâtiment universitaire Tweekerken university building 2006 S. Beel / X. De Geyter Universiteit Gent, Tweekerkenstraat, Kantienberg
logements sociaux Hollainhof social housing 1998 W.-J. Neutelings, M. Riedijk Brusselsepoortstraat
logements Canal houses housing 1997 P. Robbrecht, H. Daem Coupure Rechts 158-164, Lieven De Winnestraat, bord by the canal de Coupure
maison house 1997 M.-J. van Hee Varkensstraat 7
maison des jeunes JOC youth centre 2007 S. Beel / L. Achtergael / M. Desvigne (paysage landscape) Opgeëistenlaan 455
palais de Justice courthouse 2007 S. Beel / L. Achtergael / M. Desvigne (paysage landscape) Opgeëistenlaan 401
bâtiment universitaire Tweekerken university building 2006 S. Beel / X. De Geyter Universiteit Gent, Tweekerkenstraat, Kantienberg
logements sociaux Hollainhof social housing 1998 W.-J. Neutelings, M. Riedijk Brusselsepoortstraat
logements Canal houses housing 1997 P. Robbrecht, H. Daem Coupure Rechts 158-164, Lieven De Winnestraat, bord by the canal de Coupure
maison house 1997 M.-J. van Hee Varkensstraat 7
01/10/2008
Histoire de l'architecture made in USA Livre en ligne
http://www.escholarship.org/editions/view?docId=ft7c60084k;brand=ucpress
"Behind the Postmodern facade" 1993
de Magali Sarfatti Larson,
dans la collection de livres de l' "University of California", 500 titres accessibles au public.
FOREWORD
ACKNOWLEDGMENTS
PART ONE— THE BACKGROUND OF ARCHITECTURAL CHANGE
Chapter One— Architecture As Art and Profession
Chapter Two— Architectural Change in the Twentieth Century
PART TWO— THE POSTINDUSTRIAL MATRIX OF AMERICAN ARCHITECTURE
Chapter Three— Architecture in the Political Economy of Cities
Chapter Four— The Perception of Structure: Firms, Clients, and Career Settings in the Design Elite
PART THREE— THE REVISION OF THE MODERN
Chapter Five— Architects and Creative Work
Chapter Six— Design and Discourse in a Period of Change: The Protagonist's View
Chapter Seven— Mapping a Paradigm's Demise: The View from a Symbolic Reward System
Chapter Eight— The Autonomous Transformation: Paper Architecture, 1966–85
Chapter Nine— Conclusion
Notes
APPENDIX: THE PROGRESSIVE ARCHITECTURE AWARDS, 1954–87
INDEX
"Behind the Postmodern facade" 1993
de Magali Sarfatti Larson,
dans la collection de livres de l' "University of California", 500 titres accessibles au public.
FOREWORD
ACKNOWLEDGMENTS
PART ONE— THE BACKGROUND OF ARCHITECTURAL CHANGE
Chapter One— Architecture As Art and Profession
Chapter Two— Architectural Change in the Twentieth Century
PART TWO— THE POSTINDUSTRIAL MATRIX OF AMERICAN ARCHITECTURE
Chapter Three— Architecture in the Political Economy of Cities
Chapter Four— The Perception of Structure: Firms, Clients, and Career Settings in the Design Elite
PART THREE— THE REVISION OF THE MODERN
Chapter Five— Architects and Creative Work
Chapter Six— Design and Discourse in a Period of Change: The Protagonist's View
Chapter Seven— Mapping a Paradigm's Demise: The View from a Symbolic Reward System
Chapter Eight— The Autonomous Transformation: Paper Architecture, 1966–85
Chapter Nine— Conclusion
Notes
APPENDIX: THE PROGRESSIVE ARCHITECTURE AWARDS, 1954–87
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